Chateau Monbrison

Histoire du Château Monbrison

En 1922, Robert Meacham Davis, pasteur américain et commissaire de la Croix Rouge Américaine, acquiert Monbrison, ancienne métairie du Château d’Arsac. Monbrison était un petit vignoble paisible, qui abritait la résidence principale de la famille Davis. Pendant la guerre, les vignes de Monbrison disparaissent et Robert M. Davis est contraint de quitter le territoire.

Quelques années plus tard, sa plus jeune fille, Elizabeth, décide de reprendre les rênes et redonne vie à ce vignoble auquel elle était attachée, accompagnée de son mari Christian Vonderheyden. En 1976, leur deuxième fils Jean-Luc rejoint sa mère et s’occupe de la vinification jusqu’à sa disparition tragique et prématurée en 1992. Depuis lors, Laurent, le fils cadet, gère la propriété familiale, qui fait désormais partie de l’Union des Grands Crus de Bordeaux (UGCB).

Terroir de Monbrison

Monbrison produit des vins d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) Margaux sur 15,5 hectares situés sur le plateau à la sortie de la commune d’Arsac vers Margaux. Ce terroir est la combinaison parfaite du sol et du climat : les graves pyrénéennes offrent un excellent drainage naturel et une bonne fertilité à la vigne, tandis que le climat relativement humide allie les douceurs hivernales avec celles des belles saisons. L’ensemble des parcelles est planté majoritairement de cabernets sauvignons, puis de merlots, avec une petite quantité de cabernets francs et de petits verdots.

La vigne et le vin

L’encépagement de la propriété est planté à 60% en Cabernet Sauvignon, 20% en Merlot, 15% en Cabernet Franc, et 5% en Petit Verdot. Monbrison est pionnière de l’appellation dans les vendanges en vert et a vocation à être une terre d’expériences. Une expérimentation en bio-biodynamie a vu le jour en 2019, en vue d’une conversion du vignoble en bio. La famille recherche la finesse aromatique et l’équilibre entre le fruit, les tannins et l’acidité qui font la réputation des vins de Margaux.