Robert Parker, un maestro chez les dégustateurs

Né à Baltimore dans les Etats-Unis il exerce pendant 10 ans le métier d’avocat et démissionne en 1984 pour se consacrer uniquement au vin. Une passion qui débuta à l’âge de 21 ans lors d’un séjour à Strasbourg. Neuf ans plus tard il publie sa première newsletter appelée The Baltimore-Washington Wine Advocate ne contenant que des comptes-rendues de dégustation. Par la suite il devient mondialement connu pour ses commentaires sur le millésime 1982 des vins de Bordeaux, goûté en primeur, le trouvant superbe, en opposition avec les critiques de ses collègues dégustateurs. Il écrira par la suite pour Food and Wine Magazine, BusinessWeek et quelques fois pour l’Express.

Selon Parker, le système des notes de 50 à 100 points est utilisé en complément des commentaires. La répartition des 50 points est la suivante : 5 points pour la robe, 15 points pour le bouquet, 20 points pour la bouche et 10 points pour le potentiel d’évolution.

Echelle de notation des vins sur 20 points selon Jancis Robinson :

• 96-100 (A+) : un vin extraordinaire de profondeur et de complexité, une cuvée grandiose ;
• 90-95 (A) : un vin excellent avec une grande complexité ;
• 80-89 (B) : un très bon vin avec un intéressant degré de finesse et de parfum ;
• 70-79 ( C) : un vin plaisant mais dépourvu de complexité ou de profondeur ;
• 60-69 (D) : un vin très moyen avec des défauts (acidité ou tanins excessifs, goût un peu désagréable)
• 50-59 (F) : un vin inacceptable (manquant d’équilibre avec de gros défauts, terne ou très dilué).

Après avoir fait vaciller par ses critiques plus d’une fois le monde du vin et ceux pendant des décennies, le maestro a décidé de se retirer pour s’occuper de ses propres vignes.